Cet article explique comment j’ai couru un semi-marathon grâce à ma chienne, Yoko 🤭! He oui, j’ai fait mon premier trail 🏃♀️!! Je vais donc te raconter comment j’en suis arrivée là 😁.
Cet article est fait de 4 parties :
Partie 1 : comment je me suis mise au sport ?
Partie 2 : s’entraîner pour un semi-marathon
Comment je me suis mise au sport ?
➡️ Du côté humain
Pour débuter, quelques éléments historiques : quand j’étais jeune, je n’étais pas du tout sportive. A 15 ans, j’ai été totalement traumatisée par le cross du collège. Puis, il y a une dizaine d’années, j’ai commencé à faire du sport. J’ai découvert l’escalade 🧗♀️ et la slackline puis j’ai fait de la highline en montagne, en hauteur. J’ai donc commencé à devenir plus sportive mais j’ai toujours été allergique à tous les sports d’endurance.
➡️ Du côté canin
En parallèle, c’est aussi intéressant de savoir qu’il y a quelques années lorsque j’avais mon premier chien Speedy, la mode de la proprioception, du fitness canin a débuté. Aussi, on pouvait trouver beaucoup de vidéos sur internet où on voyait des chiens qui montent sur des cacahouètes en plastique 🟤. Cela ne m’a pas du tout intéressée, j’en comprenais pas l’intérêt et je voulais pas du tout faire ceci.
L'arrivée de Yoko
En 2020, j’ai adopté Yoko, une border collier. J’ai voulu faire au mieux pour qu’elle soit bien dans ses pattes🐾, bien dans son corps 🐕 pour qu’elle puisse m’accompagner dans mes activités comme la randonnée en montagne mais aussi faire du sport avec elle comme avec le dog dance.
➡️ La rencontre avec sa coach
En faisant des recherches, j’ai rencontré une super ostéopathe qui est aussi coach sportive et physio pour les chiens. Elle m’a fait comprendre l’intérêt de muscler mon chien et de faire du fitness canin. Donc à partir de ce moment-là, j’ai commencé à faire du renforcement musculaire avec Yoko lorsqu’elle était toute petite. Je ne la fait toujours pas monter sur des cacahouètes 🟤 mais une phrase m’a marqué : il faut se muscler pour faire du sport et non pas faire du sport pour se muscler. Donc un grand MERCI à la coach de Yoko pour son travail. D’ailleurs, on l’a interviewé pour savoir comment bien gérer la croissance de nos chiots.
➡️ La rencontre avec mon coach 🏋️
En voyant les progrès de Yoko, je me suis fait la réflexion que je pourrais faire de même pour moi. J’ai donc trouvé mon propre coach et j’ai commencé à faire du renforcement musculaire pour moi. Merci aussi à mon coach 💪 qui m’accompagne.
➡️ Des tests d'activités et de sports
Durant la première année avec un chiot, je teste toutes les activités, tous les sports car je suis ouverte à tout et que je ne me dis pas forcément que je vais prendre un chien pour faire telle activité. Avec ce procédé, je regarde ce qui plait au chien, où il a des meilleures aptitudes ou plus de plaisir et ce qui me plait aussi. La première année est donc une année test. Avec Yoko, j’ai essayé le canicross, c’est-à-dire quand on court avec son chien. Pour pouvoir m’y mettre, j’ai débuté par courir seule puis avec Yoko détachée à côté de moi et finalement à l’attacher durant 10 secondes puis 20 secondes, 30 secondes, etc. C’est ainsi, que j’ai commencé à me mettre à courir avec elle en forêt 🌲.
Voici un article pour t’aider à choisir parmi les différents sports canins, il t’aidera peut-être à trouver ton bonheur et celui de ton 🐕.
De plus, si tu souhaites découvrir le noswork nous avons un cours en ligne pour commencer de A à Z :
➡️ La découverte du trail 🏃♀️
Finalement, le canicross on n’a laissé de côté car c’est très sympa mais cela ne rempli pas mon besoin de liberté. En effet, je me sens un peu coincée lorsque je suis attachée comme cela avec le chien. Par contre, j’ai continué de courir avec elle détachée et en forêt.
Cet été, Yoko a été malade 🤒 et devait rester tranquille. J’ai donc fait un peu plus de vélo 🚴♀️ et ai ainsi développé mon cardio. En septembre, elle allait mieux. Nous sommes allés faire de la randonnée en montagne, au Grammont, un sommet ⛰️ depuis le lac Taney. Durant cette randonnée, j’ai marché le plus vite que je pouvais à la montée et ai couru à la descente. A ce moment-là, j’ai ressenti des sensations incroyables, de liberté !! C’était génial de courir avec ma chienne qui courrait et prenait aussi grand plaisir. En effet, elle adore courir déjà en randonnée normale mais lorsque je cours aussi, elle a des moments d’accélération, elle se retourne, elle me regarde, on se fait des jeux de regards, elle repart un peu plus loin, c’est vraiment super chouette 🥳!! A partir de ce jour au début du mois de septembre j’ai commencé à me dire “peut-être que nous devrions courir ensemble mais en montagne pas seulement en forêt 🤔“. Du coup, durant l’entier du mois de septembre on a continué sur cette bonne vibe 😎 où on s’éclate, on court, on a l’impression de voler ✈️ ensemble. Ainsi, une fois par semaine nous sommes allées faire une sortie en trail en gardant toujours le même dénivelé de 800 mètres mais en commençant à rallonger un peu la distance.
Puis, je me suis faite la réflexion que j’aimais beaucoup le trail et ai donc regardé différents itinéraires qui pourraient me plaire ainsi que des courses à réaliser pour l’année prochaine. C’est comme cela que j’ai vu que deux semaines plus tard, se déroulerait une course accessible et pas très loin de chez moi. Et hop, je me suis inscrite !! Du coup, j’ai commencé à avoir un peu peur, je me disais “je vais faire une course de 22km, j’ai jamais couru 22km de ma vie 😱“. Pour y parvenir, j’ai donc commencé à appliquer les sciences de l’apprentissage comme je le fais avec les chiens mais cette fois, avec moi-même.
Si tu souhaites plus d’informations sur le béhaviorisme, sur comment le chien apprend ou encore comment construire un comportement, tu en trouveras dans notre article sur LES 4 RÈGLES D’OR EN ÉDUCATION POSITIVE ainsi que dans le cours ci-dessous.
S'entrainer pour un semi-marathon
➡️ Comment construire son comportement final
Comment mettre en place pour moi-même ces sciences que j’utilise pour les chiens ? Mais de la même manière, soit en identifiant son comportement final, c’est-à-dire pour moi de courir une course de 22km et en procédant à sa découpe en petits morceaux. C’est ce que l’on fait avec les chiens comme lorsque l’on veut apprendre à son chien à lever la patte, à croiser la patte, à tourner ⬆️⬇️ ou à reculer ↩️ par exemple. Dans ce cas, je découpe ✂️ ce comportement en des étapes plus petites en partant de quelque chose que le chien sait déjà faire. Puis, petit à petit, je l’amène jusqu’au comportement final. Dans mon cas, j’ai constaté que je ne savais pas encore courir 22km mais que j’avais déjà fait 800 mètres de dénivelé et 10km. Aussi, l’idée était de partir de là pour construire avec comme objectif la course de 22km deux semaines plus tard 🎯.
Mes objectifs pour la course
➡️ Mes objectifs et mon bilan
Avant ma course, j’avais 3 objectifs :
Objectif 1. Ne rien me casser
En effet, j’aimerais pouvoir faire du ski 🎿cet hiver.
Objectif 2. Finir dans les temps
Dans une course de trail, il y a un temps maximum ⏳pour terminer le parcours. Au delà de celui-ci, tu es disqualifié. Dans mon cas, j’avais peur d’être limite et j’imaginais réaliser la course en 3h30 voire 3h45. Finalement, j’ai mis moins de 3h, précisément 2h57.
Objectif 3. Sortir de ma zone de confort
Je souhaitais me lancer dans ce challenge, dans cette nouvelle activité! En effet, il y a quelques mois, courir un semi-marathon qui en plus est en montagne, c’est-à-dire en montée, en trail était complètement impensable!!
Bilan
Je suis entière, j’ai réalisé un temps bien en dessous de celui imaginé et j’ai tout mis en oeuvre pour réussir un nouveau challenge que je percevais comme impossible ! Mes 3 objectifs sont donc largement atteints 💪😁🥳.
Ce qui importait pour moi était de savoir doser mon effort, de ne pas me retrouver dans le rouge 🥵, de ne pas partir trop vite étant donné l’effet de groupe. Le fait de bien connaître son corps permet de gérer l’effort, de savoir où on en est exactement afin de se pousser un maximum mais sans dépasser sa limite. Il s’agit de sortir de sa zone de confort tout en ne se faisant pas mal, c’est-à-dire sans abimer son corps. Aussi, je suis super contente d’avoir réussi tout cela, de ne pas avoir eu de courbatures et d’avoir suffisamment d’énergie suite à la course pour faire une activité durant le restant de la journée. De plus, tous mes apprentissages sont liés à ce que je réalise avec ma chienne car je dois aussi gérer son effort, ses temps de récupération, sa vitesse, c’est-à-dire son rythme.
Ma conclusion
Finalement, je trouve incroyable comme nos chiens peuvent nous amener dans des directions 🧭 que nous ne pensions pas prendre! Pour ma part, je n’étais pas attirée par ce type de sport et jamais je n’aurais pensé réaliser un semi-marathon en trail. Ce qui m’a permis de le faire, c’est d’avoir appliqué à ma situation ce que je connais pour les chiens, c’est-à-dire toutes les lois de l’apprentissage et du comportement.
Beaucoup de mes conseils sont sur notre blog et peuvent t’être précieux. Aussi, je t’encourage vivement à y passer du temps. En mettant en oeuvre mes conseils, je pense que tu peux améliorer ta relation avec ton 🐕, peut-être celle que tu as avec toi-même et éventuellement aussi celles que tu tissent avec les autres. Ceci car on apprend énormément grâce à l’éducation canine positive. En effet, celle-ci me permet de connaître mon chien au quotidien mais également la vie, moi-même, mon corps et surtout de beaucoup s’amuser !!